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La filmographie et la morue

La morue « au cinéma » :

Dès la naissance du cinéma en France (avec les frères Lumière à la fin du XIXème siècle), la morue a connu un grand succès sur les écrans du cinéma, toujours grâce à la Grande Pêche à la Morue. On pourra élaborer même, ce qu’on appelle pour les acteurs célèbres, une filmographie de la morue. Par cette expression on insuffle encore vie à la morue, en la mettant au premier rang dans la liste des acteurs, en lui attribuant un catalogue de films classés selon l’ordre de leur apparition. Comme il n’y a pas encore une telle liste pour notre « star », la morue, on s’est attribué le rôle de metteur en scène et on a essayé de créer le catalogue susnommé en se limitant territorialement à la France et à la production française.

Cette liste ne compte que les films et les séries les plus connus et réputés en France. Ils décrivent avec une abondance de détails la grande pêche à la morue ainsi que le travail du pêcheur et les processus auxquels était soumise la morue avant d’être débarquée au sol. La majorité d’entre eux sont disponible en ligne et facile à regarder.

Pêcher à Islande. Mythes et réalités de la pêche à la morue.

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C’est un film documentaire que j’ai visionné avec plaisir, présenté par l’Université Rennes 2 et qui met en scène dès son début la Paimpolaise de Théodore Botrel et les commentaires de Jean-François Botrel là-dessus, accompagné par l’auteur du film, Alain Croix. Ils expliquent comment la pêche à l’Islande a été génératrice pour la création de la Paimpolaise ; ils parlent aussi sur le grand pardon et les messes des pêcheurs avant leur sortie en mer.  

Ils développent ensuite l’esprit de ce film, qui c’est de confronter le mythe et la réalité de la pêche à la morue. Le mythe, c’est celui qu’engendre l’incroyable succès de Pêcheur d’Islande de Pierre Loti en 1886, et celui de La Paimpolaise de Théodore Botrel en 1895. La réalité, c’est celle d’une activité économique ancienne : la pêche à Terre-Neuve commence vers 1500 et concerne des ports de toute la Bretagne, Saint-Malo en tête. L’épopée islandaise, de 1852 à 1935, est avant tout l’affaire des Paimpolais.

Le film, tourné en partie à Paimpol, propose aussi, pour la première fois, des images des traces de la présence des Bretons en Islande, dans des villages et des paysages d’une magnifique austérité. Il utilise également des images tournées au début du siècle, et des photographies totalement inédites retrouvées en Islande, qui suscitent une émotion parfois poignante.

Se dégagent ainsi les rapports complexes entre l’argent, la peine des hommes, l’alcool qui l’allège, et l’incroyable courage d’hommes dignes, en dernière analyse, de créer le mythe.

C’est un film qui a reçu le grand prix « Léon Gaumont » – au Festival du film de chercheur – CNRS Nancy en 1997 et qui vous pouvez visionner en suivant le lien :
https://www.canal-u.tv/video/universite_rennes_2_crea_cim/pecher_a_island.14529 .

Le Grand Banc

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Comme exemple sert la série Entre terre et mer ou Le Grand Banc, qui est une mini-série française en 6 épisodes de 90 minutes, créée et réalisée par Hervé Baslé et diffusée à partir du 22 décembre 1997 sur France 2. Elle a été réalisée à partir du roman Entre terre et mer : Le grand banc du même auteur.

Si cela vous dit quelque chose, vous pouvez visionner la série en streaming, à suivre le lien : http://www.imdb.com/title/tt0214345/?ref_=fn_al_tt_1

Entre Terre et Mer, scènes du filme

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